04.03.22
Revue sectorielle mars 2022
Dans le contexte actuel, nous avons souhaité revenir pour une très large part sur les effets que nous pouvons anticiper du conflit Russo-Ukrainien sur les machés, et sur l’économie en général.
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- Avec l’invasion de l’Ukraine par les troupes russes le 24 février s’est ouverte une période de vastes incertitudes tant géopolitiques, qu’économiques et financières. Si les réactions des marchés sont encore contenues, les sources de risques se multiplient face à un conflit suspecté de durer.
- Alors que V. Poutine brandit la menace nucléaire, l’Otan et de l’UE sont condamnés à des sanctions économiques et financières à l’égard de la Russie dont nul ne sait si elles seront suffisantes pour stopper la spirale belliqueuse dans laquelle s’est enferré son président. Outre l’impact de ce conflit sur les populations directement exposées, l’envolée des prix des matières premières et les risques de pénuries menacent les économies occidentales d’une récession et exposent les marchés à d’importantes sources d’instabilité.
- Sur les bourses, la volatilité, déjà en hausse sensible depuis le début de l’année, s’est amplifiée au prix d’un repli de l’indice MSCI mondial de 2,5% en février. Aux Etats-Unis, S&P 500 et Nasdaq ont perdu plus de 3%, tandis qu’en Europe, le STOXX a chuté de 6%, notamment ébranlé par une baisse de presque 7% du DAX.
- Les valeurs cycliques et les valeurs de rendement ont subi de plein fouet le regain d’aversion au risque. Les banques, qui avaient le vent en poupe depuis le début de l’année, ont violemment été rattrapées par les effets redoutés de l’impact des sanctions financières imposées à la Russie et ont subi une correction de 19%depuis le début du mois de février.