Revue sectorielle octobre 2021
Peu d’actifs ont échappé aux effets négatifs de la détérioration du contexte de marché pris de court par la multiplication des signes de ralentissement de l’activité mondiale sur fond de persistance de l’inflation
Les valeurs traditionnellement considérées comme défensives ou valeurs de croissance, plus exposées à la demande internationale, ont souffert des craintes de stagflation. Les valeurs sous-cotées (values) ont mieux résisté, aidées par le regain de performance des bancaires et par le repli des indicateurs de valorisation suite à l’amélioration des résultats du deuxième trimestre.
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En Europe, le secteur du pétrole et du gaz est le seul a avoir tiré un réel profit de l’environnement du mois écoulé.
Les voyages et les loisirs tirent à peu près leur épingle du jeu grâce au reflux de l’épidémie de Covid
Les banques profitent de la hausse des anticipations d’inflation et de la remontée graduelle des taux réels mais leur exposition au risque financier (Evergrande) a rogné une part de leur potentiel de hausse
L’automobile se stabilise après deux mois de baisse, notamment portée par la résistance de la confiance des ménages en UEM (bien moins par les ventes)
Tous les autres secteurs ont subi des pertes, le plus souvent, sévères, simultanément expliquées par les inquiétudes sur l’impact négatif de l’envolée des prix du pétrole sur l’inflation et la conjoncture mondiale et par la remontée des taux d’intérêt.
Les pénuries et difficultés d’approvisionnement sur fond de détérioration des perspectives macro-économiques ont lourdement impacté le secteur des ressources de base malgré le haut niveau des prix